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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 10:38

11th Armoured Division (11e division blindée britannique).

             br11arm.jpg


       La division est créée en mars 1941. Elle débarque en Normandie et participe à l'opération Epsom, puis à l'opération Goodwood où elle subit d'importantes pertes. Le 27 août 1944, elle traverse la Seine à Vernon puis libère Amiens le 31 août, où elle capture le général Eberbach. La 11th A.D. combat en Belgique dans la région d'Anvers ainsi que sur les bords de la Meuse. En décembre, elle participe à l'offensive dans les Ardennes dans le secteur de Namur/Dinant.
       En février 1945, la division est la première à atteindre l'Elbe. Elle termine la guerre à Flensburg, à proximité de la frontière danoise.

General Commanding Officer : Maj.Gen. G.P.B. Roberts

 

Royal Armoured Corps (RAC) : 2nd Northamptonshire Yeomanry / 15th-19th Hussars (17.08.1944)

 

Royal Engineers :

13th Field Squadron

612th Field Squadron

147th Field Park Squadron

10th Bridging Troop

 

Royal Signals : 11th Armoured Divisional Signals

 

Royal Artillery :

13th Royal Horse Artillery

151st Field Regiment

75th Anti-Tank Regiment

58th Light Anti-Aircraft Regiment

 

Machine Gun Battalion : 2nd Independent Machine Gun Company (Northumberland Fusiliers)

 

Brigades :

29th Armoured Brigade

3rd Royal Tank Regiment

23rd Hussars

8th Btl The Rifle Brigade

2nd Fife and Forfar Yeomanry

 

159th Infantry Brigade

4th Btl The King’s Shropshire Light Infantry

1st Btl The Herefordshire Regiment

            3rd Btl The Monmouthshire Regiment

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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 10:45

43e division d'infanterie britannique.

43InfDiv.jpg 

       Division créée peu avant la première guerre mondiale en tant qu'unité territoriale formée de soldats de la région anglaise du Wessex. Après s'être distinguée au cours de la première guerre, la division adopte en 1935 comme insigne divisionnaire le dragon héraldique (Wyvern ou vouivre en français).
       Réactivée en 1939 en tant que division cotière, elle devient progressivement sous le commandement du général Thomas une division de première ligne.
       Ainsi, elle participe aux combats sur le front de l'Odon durant l'opération Epsom à partir du 27 juin 1944. A partir du 10 juillet, la division combat sur la Cote 112, où ses unités d'infanterie subissent de terribles pertes. Fin juillet, elle est envoyée dans le secteur de Caumont en vue de l'opération Bluecoat dans le bocage normand. Début août, la 129e puis 130e brigade prennent le Mont-Pinçon le 7 août. Le lendemain, la 214e Brigade atteint la rivière Noireau.

       A partir de la mi-août, les unités de la Wessex font pression sur les troupes allemandes dans la poche de Chambois-Trun, puis franchissent la Seine à Vernon le 25 août, leur permettant par la suite de se diriger vers le nord de la France puis la Belgique. La division libère Nimègue au cours de l'opération Market Garden. Elle combat ensuite sur la Ruhr dans le secteur de Clèves en janvier 1945, puis prend Brême le 24 avril.



ORGANISATION:


General Officer Commanding
(GOC) : Major-general G.I. Thomas

 

- Divisional Headquarters
- 43rd (Gloucestershire) Reconnaissance Regiment, RAC
- 8th Battalion, The Middlesex Regiment (Machine Gun)
- 43rd Provost Company
- 43rd Divisional Signals (Transmissions)

129th Infantry Brigade (Brig. G.H.L. Luce)
- 4th Battalion, Somerset Light Infantry
- 4th Battalion, Wiltshire Regiment
- 5th Battalion, Wiltshire Regiment

130th Infantry Brigade (Brig. N.D. Leslie)
- 7th Battalion, Hampshire Regiment
- 4th Battalion, Dorsetshire Regiment
- 5th Battalion, Dorsetshire Regiment

214th Infantry Brigade (Brig. H. Essame)
- 7th Battalion, Somerset Light Infantry
- 1st Battalion, Worcestershire Regiment
- 5th Battalion, Duke of Cornwall’s Light Regiment

Divisional Artillery (RA)
- 29nd Field Regiment
- 112th Field Regiment
- 179th Field Regiment
- 59th Antitank Regiment
- 110th Light Anti-Aircraft Regiment

Divisional Engineers (RE)
- 207th Field Park Company
- 204th Field Company
- 260th Field Company
- 553rd Field Company
- 13th Bridging Platoon

- Royal Army Service Corps (RASC)
- Royal Army Ordnance Corps (RAOC)
- Royal Electrical and Mechanical Engineers (REME)
- Royal Army Medical Corps (RAMC)



Sources:
- Le Tommy de la Libération (Jean Bouchery)
http://www.43wessexassociation.com/

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 00:16

BERLIN (AFP) - Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane", s'est éteint à 86 ans en Allemagne et restera pour la postérité associé à ce massacre de civils commis par des SS en 1944 en France et érigé en symbole de la barbarie nazie.

 Heinz Barth est mort le 6 août à Gransee, près de Berlin, sa ville natale, a indiqué lundi le pasteur de la ville, Heinz-Dieter Schmidtke. Il a dit à l'AFP être "prêt à présider son enterrement car tout le monde a le droit à un enterrement".

Barth fut l'un des responsables du massacre de 642 civils, dont plus de 200 femmes et autant d'enfants, commis le 10 juin 1944 dans le petit village d'Oradour-sur-Glane, non loin de Limoges (centre de la France), par une unité de quelque 150 SS qui remontait du sud vers le front de Normandie.

Il dirigeait alors le régiment blindé "Der Führer" au sein de la division "Das Reich", commandée par le général Heinz Lammerding.

Prétextant un contrôle d'identité, les SS rassemblèrent à Oradour la population puis séparèrent les hommes des femmes et des enfants. Les premiers furent abattus à la mitrailleuse dans des granges. Les femmes et les enfants furent eux enfermés dans l'église du village. Les SS introduisirent un gaz suffocant puis mirent le feu à l'édifice. Il n'y eut que quelques survivants.

La veille, la division Das Reich avait pendu à Tulle (sud) 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.

Condamné à mort en France en 1953, par contumace, Heinz Barth a vécu caché sous une fausse identité en RDA jusqu'à ce qu'il soit démasqué, puis condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre. Il fut le seul à être condamné en RDA pour de tels crimes commis en France.

Devant la justice, il avait reconnu: "le chef de la compagnie m'a donné l'ordre, avec mon régiment, de tuer les citoyens français dans la grange (...) A l'intérieur, les hommes étaient très énervés (...). Alors j'ai ordonné: "Feu!" et tous ont tiré. Moi-même, j'en ai tués 12 à 15. Ils ont été tués en moins d'une minute".

Aussi quand Barth recouvra la liberté en juillet 1997, à 76 ans, en raison de son âge, de son état de santé -il souffrait de diabète- et "des regrets" exprimés pour ses actes, sa libération suscita un tollé.

Le fondateur de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, a déploré lundi que "le principal responsable de ce crime affreux (commis à Oradour), celui qui avait autorisé son exécution, le général Heinz Lammerding, qui vivait en République Fédérale d'Allemagne, (soit) mort impuni".

"C'était le principal responsable puisque que c'était le plus haut gradé", a-t-il déclaré à l'AFP. Lammerding était réfugié en RFA, or ce pays n'extrade pas ses ressortissants et refusa de le rejuger "car il avait été condamné à mort par contumace en France", a souligné M. Klarsfeld.

Barth, lui, "a été jugé et condamné par la RDA qui voulait montrer la différence avec l'ouest", a-t-il dit. En ce sens, "sa condamnation était politique".

Outre Ouradour, Heinz Barth avait également participé au massacre de Lidice, en 1942 en Tchécoslovaquie, où une centaine d'hommes et adolescents furent exécutés.

Comme il avait perdu une jambe pendant la guerre, il avait obtenu en 1991, après la réunification allemande, le versement d'une pension de "victime de guerre" de 800 Deutschmarks (DM) par mois (environ 400 dollars de l'époque).

Un traitement dont ont bénéficié d'autres anciens nazis et qui, une fois connu, suscita une vive controverse. Le Bundestag vota finalement fin 2001 une loi privant les anciens criminels de guerre de toute pension d'invalidité.

Evoquant Oradour-sur-Glane en 2004, au 60e annniversaire du massacre, le chancelier allemand d'alors, Gerhard Schröder, avait dit éprouver "de la honte".

             Ce fut le seul officier à être condamné (d'ailleurs presque 40 ans après) pour le massacre d'Oradour. Le commandant de l'expédition avait été tué en Normandie, le commandant de la compagnie ainsi que le général commandant la division SS "Das Reich" avaient échappé à la justice alors qu'ils vivaient tranquillement en Allemagne... Heinz Barth est mort le 6 août 2007.

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 16:24

La 12.SS.Panzerdivision "Hitlerjugend".

    12divss.gifDivision formée en juin 1943 et composée de soldats issus des Jeunesses hitlériennes (la plupart nés en 1926), encadrés par des officiers et sous-officiers provenant de la 1.SS "Leibstandarte SS Adolf Hitler" et qui ont combattu sur le front de l'Est (65% des effectifs de la division sont âgés de 17 et 18 ans). Début juin, elle compte 20 540 hommes dont 520 officiers, 2 383 sous-officiers et 17 637 hommes du rang.
         La division est placée en réserve en France au printemps 1944. Elle engage ses premiers combats au soir du 6 juin dans les environs de Caen, et subit des pertes importantes lors des combats en Normandie. entre juin  et août 1944. Leur bravoure au combat et leur forte valeur combative ne doivent pas faire oublier les crimes de guerre que ses soldats ont commis, notamment à l'Abbaye d'Ardenne où des soldats canadiens furent exécutés par des SS du 25.Pz.Grenadier Regiment.
         La division combattra dans les Ardennes, puis en Hongrie face aux Soviétiques en février 1945, et enfin à Vienne où elle se rendra aux Américains.

 

Rots--Soldats-de-la-15.-25-dans-une-venelle--09.06.1944.jpg

Ardenne--gad--Milius--Meyer--Herbert-Reinecker--Meitzel--B.jpg

 

 

 

 

 

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lc15.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Calvados--PC-de-la-HJ-a-Venoix--Wunsche--Witt-et-Meyer--J.jpg

 

 

Organisation de la division:


Stab division and units  (FPN 59900)

Divisionkommandeur : Brigadeführer Fritz Witt (KIA 14.06.1944), Staf Kurt Meyer

Officier d’ordonnance : Ostuf Georg Hausrath (KIA 14.06.1944)

Führungsabteilung : Stubaf Hubert Meyer

Quartiermeister Abteilung : Stubaf Fritz Buchsein

Médecin divisionnaire : Ostubaf Dr. Rolf Schulz

Intendant divisionnaire : Stubaf Dr. Wilhelm Kos

Ingénieur divisionnaire : Stubaf Manthey

Adjutantur abteilung : Stubaf Heinrich Springer

Kartenstelle : Uscha Kriege

Nachrichtendienst : Ostuf v. Brandis

Feldgendarmerie Kompanie (FPN 57150) : Ostuf Kurt Buschhausen

 

Divisionsbegleitkompanie :

Ostuf Fritz Guntrum

1 Zug : Schützen (×4 s.M.G ; ×6 Le.M.G. ; ×2 mortiers 80mm)

2 Zug : Pak (peloton anti-char) (×3 75mm Pak40 ; ×3 LeMG)

3 Zug : Flak (peloton DCA) (×4 20mm)

4 Zug : LeI.G. (peloton de canons d’infanterie) (×2 75mm Le.I.G)

5 Zug : Kradschützen (peloton motocycliste) (×6 LeMG)

 

SS-PANZERREGIMENT 12

Stab (FPN 59230)

Kommandeur : Ostubaf Max Wünsche

Adjutant : Hstuf Georg Isecke

 

I Panzer Abteilung (×81 Panthers) (FPN 59043)

Stubaf Arnold Jürgensen

1 Kompanie : Hstuf Kurt Anton Berlin, Ostuf Jürgen Chemnitz, Ustuf Teichert

2 Kompanie : Ostuf Helmut Gaede

3 Kompanie : Ostuf Rudolf von Ribbentrop

4 Kompanie : Hstuf Hans Pfeiffer

Instandsetzungsstaffel (maintenance) : Ustuf Robert Meier

 

II Panzer Abteilung (×101 Panzer IV) (FPN 58696)

Stubaf Karl-Heinz Prinz (KIA 14.08.1944)

5 Kompanie : Ostuf Helmut Bando (KIA 27.06.1944)

6 Kompanie : Hstuf Ludwig Ruckdeschel

7 Kompanie : Hstuf Heinrich Bräcker

8 Kompanie : Ostuf Hans Siegel

9 Kompanie : Ostuf Buettner

Werkstattkompanie (atelier) : Hstuf Karl Müller

 

SS-PANZERGRENADIERREGIMENT 25

Stab (FPN 56840)

Kommandeur : Staf Kurt Meyer (bis 14.06), Ostubaf Karl-Heinz Milius

Adjutant : Ostuf Schümann (KIA 08.07.1944)

 

I.Bataillon (FPN 58048)

Stubaf Hans Waldmüller

1.Kompanie :

2.Kompanie : Ostuf Knössel

3.Kompanie : Hstuf Heinz Peinemann, Ustuf Hans Gschaider

4.Kompanie : Ostuf Wilke

 

II.Bataillon (FPN 57377)

Stubaf Hans Scappini (KIA 07.06.1944), Hstuf Heinz Schrodt

5.Kompanie : Hstuf Kurt Kreilein (KIA 02.07.1944)

6.Kompanie : Hstuf Dr. Thirey

7.Kompanie : Hstuf Heinz Schrodt (bis 07.06.1944)

8.Kompanie : Hstuf Breinlich

 

III.Bataillon (FPN 59601)

Ostubaf Karl-Heinz Milius, Hstuf Alfred Brückner

9.Kompanie : Oblt Fritsch

10.Kompanie : Oblt Dietrich, Ustuf Friedrich Süβ

11.Kompanie : Oblt Stahl

12.Kompanie : Oblt Wörner

 

13.s.I.G Kompanie (canons d’infanterie) (×6 s.I.G.33 150mm) : Oblt Kaminski (FPN 59367)

14.Flak Kompanie (DCA) (×12 20mm Flak) (FPN 57714)

15.Aufklärungs kompanie (reconnaissance) : Hsuf Horst v. Büttner (KIA 08.06.1944), Ustuf Reinhold Fuss, Ustuf Fehling, Hscha Boigt (FPN 58829)

16.Pionier Kompanie (génie) : Ustuf Werner (FPN 56986)

 

SS-PANZERGRENADIERREGIMENT 26

Stab (FPN 58077)

Kommandeur : Ostubaf Wilhelm Mohnke

Adjutant : Hstuf Kaiser

 

I.Bataillon (FPN 57403)

Stubaf Bernhard Krause

1.Kompanie : Hstuf Helmut Eggert (KIA 12.07.1944)

2.Kompanie : Ostuf Gröschel (KIA 27.06.1944)

3.Kompanie : Ostuf Düvel

4.Kompanie : Ostuf Alois Hartung

 

II.Bataillon (FPN 59760)

Stubaf Bernhard Siebken

5.Kompanie : Ostuf Karl Gotthardt (KIA 09.06.1944)

6.Kompanie : Ostuf Heinz Schmolke

7.Kompanie : Lt Henne

8.Kompanie : Hstuf Fasching

 

III Bataillon (FPN 56804)

Stubaf Erich Olboeter

9.Kompanie : Oblt Göbel

10.Kompanie : Oblt Pallas

11.Kompanie : Ostuf Hauser

12.Kompanie : Ostuf Riede

 

13.s.I.G Kompanie (×6 s.I.G.33 150mm) : Ostuf Polanski (FPN 58130)

14.Flak Kompanie (×12 20mm Flak) : Hstuf Stolze (FPN 57553)

15.Aufklärungs kompanie : Oblt Bayer (FPN 56954)

16.Pionier Kompanie : Ostuf Trompke (FPN 57615)

 

SS-PANZERAUFKLÄRUNGSABTEILUNG 12 (FPN 58286)

(Détachement de reconnaissance)

Stubaf Gerd Bremer

1.Kompanie: Ostuf Hansmann

2.Kompanie: Ostuf Hauck

3.Kompanie: Ostuf Keue

4.Kompanie: Ostuf Heinz Beiersdorf (KIA 08.07.1944)

5.Kompanie: Hstuf v. Reitzenstein

 

 

SS-PANZERJÄGERABTEILUNG 12

(Détachement de chasseurs de chars)

Stubaf Jakob Hanreich

1.Kompanie (×12 Jagdpanzer IV) : Ostuf Hurdelbrink

2.Kompanie (×12 Jagdpanzer IV) : Ostuf Wachter

3.Kompanie (×12 75mm Pak 40 : Hstuf Wöst

 

SS-PANZERARTILLERIEREGIMENT 12

Stab (FPN 59611)

Kdr : Ostubaf Fritz Schröder

Adjutant : Ostuf Henβler

 

I.Abteilung (FPN 56762)

Stubaf Erich Urbanitz

1.Batterie (×6 Wespen) : Hstuf Gille

2.Batterie (×6 Wespen) : Ostuf Timmerbeil

3.Batterie (×6 Hummels) : Ostuf Heller

 

II.Abteilung (FPN 58343)

Stubaf Alfred Schöps (KIA 27.06.1944)

4.Batterie (×6 105mm Howitzer) : Oblt Haller (KIA 27.06.1944), Ustuf Pfaffinger

5.Batterie (×6 105mm Howitzer) : Ostuf Kurzbein

6.Batterie (×6 105mm Howitzer) : Ustuf Kilchling

 

III.Abteilung (FPN 57766)

Stubaf Karl Bartling

7.Batterie (×4 150mm Howitzer) : Ostuf Etternich

8.Batterie (×4 150mm Howitzer) : Ustuf Peschel

9.Batterie (×4 150mm Howitzer) : Ostuf Balschuweit

10.Batterie (×4 105mm « Kanonen » : Hstuf Heydrich

 

SS-Werferabteilung 12

Stubaf Willy Müller

1.Batterie : Hstuf Macke

2.Batterie : Hstuf Ziesenitz

3.Batterie : Ostuf Bay

4.Batterie : Ostuf Dr. Erhart

 

SS-Flakabteilung 12 (FPN 59572)

(Détachement de DCA)

Stubaf Rudolph Fend

1.Batterie (×4 88mm) : Hstuf Ritzel (KIA 08.07.1944)

2.Batterie (×4 88mm) : Ostuf Riedel

3.Batterie (×4 88mm) : Hstuf Dr. Weygand

4.Batterie (×9 37mm Flugabwehrkannone) : Ostuf Ritscher

5.Batterie :

 

SS-PANZERPIONIERBATAILLON 12 (FPN 58497)

(Bataillon du Génie)

Stubaf Siegfried Müller

1.Kompanie: Hptm Otto Toll (KIA 10.06.1944)

2.Kompanie: Ostuf Kuret

3.Kompanie: Hstuf Tiedke, Ustuf Stremme

4.Kompanie: Ostuf Bischof

Brückenkolonne : Ustuf Richter

 

SS-PANZERNACHRICHTENABTEILUNG 12 (FPN 57824)

(Détachement des transmissions)

1.Kompanie

2.Kompanie

 

SS-NACHSCHUBTRUPPEN 12

(Détachement du Train)

Stubad Rolf Kolitz

1.Kompanie

2.Kompanie

3.Kompanie

4.Kompanie

5.Kompanie

6.Kompanie

 

SS-Instandsetzungsabteilung 12 (FPN 57032)

(Maintenance)

Stubaf Artur Manthei

1.Kompanie

2.Kompanie

3.Kompanie

4.Kompanie

5.Kompanie

 

SS-WiRtschaftsBataillon 12 (FPN 59195) :

(Intendance)

Stubaf Dr. Wilhelm Kos

Bäckereikompanie

Schlächtereikompanie

Verpflegungsamt (ravitaillement)

Feldpostamt

 

SS-SanitätsAbteilung (FPN 58817)

(Détachement médical)
Ostubaf Rolf Schulz

Sanitätskompanie (compagnie sanitaire)

Sanitätskompanie

Krankenkraftwagenkompanie (compagnie d’ambulances)

Versorgungskompanie (approvisionnement)

 

 

s.I.G. : schwere infanterie geschütz

le.I.G. : leichte infanterie geschütz
s.M.G.: schwere maschinengewehr
Le.M.G.: leichte maschinengewehr

KIA : killed in action 

 

FPN: Feldpostnummer


20056242212227.jpg

         Le SS-Ostubaf Max Wünsche

 

Normandie---Un-SS-Grenadier-de-la-HJ--21.06.1944.jpg

Ardenne--SS-de-la-15.-25-apres-une-remise-de-croix-dans-l-.jpg

Caen--Blinde-de-la-HJ-rue-Saint-Pierre--Juin-1944.jpg


Quelques liens:
http://members.home.nl/gunslinger/12sshj/fs.htm
http://home.att.net/~SSPzHJ/Index.html

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 09:52

3e Division d'infanterie canadienne.

                    3dic.gif

         La division participe au Débarquement du 6 juin 1944 à Juno Beach. Elle combat à l'ouest de Caen, affrontant essentiellement les S.S. de la 12.SS.Panzerdivision "Hitlerjugend". Elle libère les villages autour de Caen (Authie, Rots, Cairon, Buron...) et prend l'aérodrome de Carpiquet le 9 juillet. La division entre dans Caen le même jour à l'ouest de la ville. La 3rd Canadian I.D. participe également à la bataille dans la "Poche de Falaise".
         Elle combat ensuite aux Pays-Bas dans la poche de Breskens et jusqu'aux dernières offensives d'avril 1945.

Officier commandant: Major-général Rod Keller.


Bernieres--A-12h20--le-QG-de-la-division-debarque--L-R-Cp.jpg
Le major-général Keller à Juno Beach le 06.06.1944 (au centre)

 

Bernieres--Debarquement-des-soldats-de-la-3rd-Cdn-ID-a-J.jpg

Débarquement de la 3e DI à Bernières

 

Composition:

7e brigade d'infanterie: Brigadier H.W. Foster
     The Royal Winnipeg Rifles: lieutenant-colonel J.M. Meldram
     The Regina Rifle Regiment: lieutenant-colonel F.M. Matheson
     The Canadian Scottish (1st Battalion): lieutenant-colonel F.N. Cabeldu

8e brigade d'infanterie: brigadier K.G. Blackader
     The Queen's Own Rifles of Canada: lieutenant-colonel Spragge
     Le régiment de la Chaudière: lieutenant-colonel Paul Mathieu
     The North Shore (New Brunswick): lieutenant-colonel D.B. Buell

3di-5.jpg   3di-7.jpg  3di-6.jpg

9e brigade d'infanterie
: brigadier D.G. Cunningham
     The Highland Light Infantry of Canada: lieutenant-colonel F.M. Griffiths
     The Stormont Dundas and Glengarry Highlanders: lieutenant-colonel G.H. Christiansen
     The North Nova Scotia Highlanders: lieutenant-colonel Charles Petch

2e brigade blindée: brigadier R.A. Wyman
     6e régiment blindé (1st Hussars): lieutenant-colonel R.J. Colwell
     10e régiment blindé (The Fort Garry Horse): lieutenant-colonel  R.E. Morton
     27e régiment blindé (The Sherbrookes Fusiliers): lieutenant-colonel M.B. Gordon

12e régiment d'artillerie de campagne (R.C.A.)
     16e batterie de campagne
     11e batterie de campagne
     43e batterie de campagne

13e régiment d'artillerie de campagne (R.C.A.)
     44e batterie de campagne
     22e batterie de campagne
     78e batterie de campagne

14e régiment d'artillerie de campagne (R.C.A.)
     34e batterie de campagne
     66e batterie de campagne
     81e batterie de campagne

Corps Royal de l'Arme du Génie (Royal Canadian Engineers)
     3th Field Company
     6th Field Company
     16th Field Company
     18th Field Company

3e régiment antichars (Anti-tank regiment)
     4th Battery
     52th Battery
     94th Battery
     105th Battery

4e régiment de DCA légère
     69th LAA Battery
     32th LAA Battery
     100th LAA Battery

Corps Royal du Service de santé
     N°14 Field Ambulance
     N°22 Field Ambulance
     N°23 Field Ambulance
     N°5 Field Dressing Station
     N°7 Field Dressing Station
     7th Field Hygiene Section

- 17th Duke of York's Royal Canadian Hussars (7e régiment de reconnaissance)
- The Camerons Highlanders of Ottawa (mitrailleuses)
- Service de transmissions de la 3e DI, CRTAC (Corps royal des transmissions de l'Armée canadienne)
- Ateliers des 7e, 8e et 9e brigades d'infanterie, STEM (Service technique de l'électricité et de la mécanique)
- Compagnie des troupes de la 3e DI, CRIAC (Corps royal d'intendance de l'Armée canadienne)
- Parc de campagne divisionnaire du matériel d'infanterie n°3, CRMMAC (Corps royal des magasins militaires de l'Armée canadienne).

 

Carpiquet--Une-MG-des-Camerons-tire-derriere-une-haie--04-jpg

Mitrailleuse des Camerons à Carpiquet

 

Authie--Canadian-personnel-examining-German-P3Kpf-W-V--Pant.jpg

Canadiens examinant un Panther abandonné à Authie

 

Liens:  
http://www.canadiansoldiers.com/mediawiki-1.5.5/index.php?title=3rd_Canadian_Infantry_Division
http://www.junobeach.org/Centre/index_fr.html

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 02:20

      Le 6 août, le 120th Infantry Regiment relève le 18th IR de la 1re division d'infanterie américaine à Mortain. La colline 314 à l’est et au nord-est de la ville constituait un point stratégique très important qui devait être conservé coûte que coûte. Le colonel Birks fait installer des barrages routiers sur tous les axes menant à Mortain. Le PC du 2ème bataillon du 120th IR était installé dans le centre-ville de Mortain.

 

     MortainColline.jpg
                      La Colline 314

 

                   Mortain2.JPG

                                             Vue de la colline 314

 

 

La contre-attaque sur Mortain.

        L’opération Lüttich débute le 7 août, vers une heure du matin. Les Allemands ont rapidement envahi le barrage sur la route au sud de Mortain, et en quelques minutes, était dans les faubourgs de Mortain. De petits groupes se sont infiltrés dans le secteur de la compagnie G. L’attaque était brutale et si bruyante qu’on aurait cru que tout le bataillon entier avait été attaqué. Leur succès était cependant de courte durée. Dès l’aube, la compagnie G a anéanti le groupe.
          Vers deux heures, les Allemands du 3e bataillon du régiment "Der Führer" frappent le flanc gauche du bataillon dans les environs de l’Abbaye Blanche. Le barrage routier installé permet aux troupes US d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi. Cependant, plusieurs d’entre eux contournent le barrage et entrent dans Mortain par le nord.
Le 120th IR engage la compagnie C pour expulser l’ennemi de Mortain et rétablir le barrage au sud, sans succès. L’infanterie allemande et des blindés occupent Mortain dès l’aube. Les compagnies du 2nd Bataillon sur la cote 314, renforcées d’autres unités dont une section antichars, sont désormais totalement encerclés.


7 août

        Après la dispersion du brouillard vers huit heures, les troupes américaines découvrent des colonnes blindées ennemies et des troupes d’infanterie venant de l’est et du sud-est. Soit l’ennemi ignorait le fait que la cote 314 était occupée, ou il a simplement choisi de ne pas s’en préoccuper. Si les Allemands ignoraient avant que la cote 314 était occupée, elle le sait certainement maintenant. Ils réalisent que le contrôle de la colline est primordial. S’ils atteignent la cote 314, ils auraient une excellente vue des positions américaines.
        Vers 10 heures, l’ennemi déclenche un barrage d’artillerie sur la colline, les compagnies E et K subissent le bombardement. L’infanterie ennemie, avec quelques blindés, attaque. L’artillerie américaine réussit à stopper la principale attaque, mais les S.S. sont entrés dans la zone de la compagnie E, engageant un difficile combat. Les Allemands se replient et les lignes défensives sont rétablies. Les pertes de la compagnie E sont élevées.

        Les unités sur la cote 314 n’ont plus de contacts avec le commandant du bataillon et son PC depuis la première attaque allemande. Le PC du bataillon était installé dans la ville. Mais le commandant, le lieutenant-colonel Hardaway et son état-major, forcés de se cacher après l’arrivée des troupes allemandes, seront capturés le lendemain. Le groupe incluait le commandant du Bataillon, l’executive officer, les S2 et S3 et 15 hommes de la compagnie d’état-major. Le capitaine Erichson, de la compagnie F, prend le commandement des unités.

          Vers 14 heures, l’ennemi tente de prendre la colline à partir de l’ouest, c’est-à-dire à partir de Mortain même. La compagnie G repousse cette attaque rapidement, mais l’ennemi ne cesse d’attaquer, infligeant de lourdes pertes. Durant la nuit, l’ennemi envoie des patrouilles dans la zone. Mais les S.S. n’ont pas pris la colline. Chaque compagnie du bataillon forme également des patrouilles.
La quantité de munitions est faible et l’évacuation des morts et des blessés est impossible. La communication avec le régiment se fait entièrement par radio. Le régiment propose de ravitailler le Bataillon par air.
Les Allemands harcèlent le secteur toute la nuit avec des patrouilles, de l’artillerie et des tirs de mortier.


8 août.


         L’ennemi effectue de timides assauts pour prendre la colline. Il continue cependant son attaque dans les environs de Mortain, évitant la cote 314. Les lignes de ravitaillement et les lignes arrière allemandes sont constamment harcelées par l'artillerie.
         Le bataillon est confronté au problème du manque de nourriture, de munition et de matériel médical. Les batteries radio se sont rapidement affaiblies. Afin de les préserver, seule une compagnie utilise ses radios en cas d’urgence. Les ordres et informations reçus du régiment sont donnés aux compagnies par les patrouilles.
Les blessés sont rassemblés dans chaque compagnie et abrités dans des tranchées. Ils sont installés aussi confortablement que possible, mais il n’y a aucune aide médicale disponible. La plupart des morts sont restés là où ils ont été tués, il faut attendre la nuit pour les récupérer et sont regroupés dans un lieu dans chaque secteur de compagnie, en dehors des regards.
         Les patrouilles ennemies assaillent les troupes américaines toute la nuit et les hommes du bataillon n’ont quasiment pas dormi. Malgré ces conditions difficiles, le moral reste élevé.


9 août : Ultimatum de reddition.

          La tentative par le régiment et le reste de la division de secourir le bataillon a échoué. Les premiers signes de faim et de soif apparaissent. Les dernières réserves de rations K sont épuisées depuis la veille, seules quelques unes restantes sont données aux blessés. Il ne leur reste que des légumes crus provenant de potagers, qu’ils partagent avec neuf fermiers restés sur la colline. Il n’y a plus de ravitaillement des munitions. Plusieurs blessés graves sont morts durant la nuit. Les corps des morts, alliés ou ennemis, commencent à se putréfier avec la chaleur. La puanteur sur la colline était écœurante.


          Pour sauver la situation, des ravitaillements pour le Bataillon sont chargés dans deux avions d’observation d’artillerie, mais les deux appareils sont touchés par la Flak en s’approchant des lignes ennemies.
La division prévoit alors l’envoi de C47 pour réaliser le ravitaillement les troupes. Il est prévu pour le lendemain, le 10 août. L’information est relayée aux hommes assiégés qui ont des doutes quant au succès de l’opération. L’ennemi a sans doute repéré les échanges radio et connaît la situation de bataillon.

          A 18h20, un sous-officier de la division Götz von Berlichingen, le SS-Uscha Tetzlaff, s’approche des positions de la compagnie E avec un drapeau blanc, indiquant qu’il est chargé de faire des propositions honorables de reddition et que le bataillon est encerclé. Le lieutenant Elmer C. Rohmiller lui répond : « Allez au diable, et maintenant fichez le camp de cette colline, si vous ne voulez pas qu’on vous descende ». L’officier S.S. ajoute : « Votre chef, le lieutenant-colonel Hardaway, est notre prisonnier, votre situation est désespérée ». Il indique par ailleurs qu’il n’y avait pas de déshonneur à se rendre dans ces circonstances, et a promis que les hommes seraient bien traités et qu’ils donneraient toute l’aide médicale possible pour les blessés. Ces derniers réagissent : « No, no, no surrender », « I want no truce with this bastards » (pas de trêve avec ces gens-là ». Enfin, le S.S. ajoute que si l’offre n’est pas acceptée pour 20 heures, le bataillon sera anéanti. La requête transmise au lieutenant Ralph Kerley de la compagnie E, il répond que ses hommes se battront jusqu’à ce que la dernière cartouche soit tirée, jusqu’à ce que leur baïonnette s’enfonce dans le ventre des Allemands.

           Comme prévu, l’ennemi lance l’assaut vers 20h15 avec des blindés et de l’infanterie. Les SS envahissent les positions américaines. Le commandant de la compagnie E ordonne à l’artillerie de frapper dans leur propre secteur. L’attaque est arrêtée, les troupes SS sont durement touchées et se replient.


10 août : Le largage aérien.

          Le soutien aérien est prévu pour ce jour. Vers 15h30, un groupe d’avions de combat alliés apparaissent puis bombardent et mitraillent plusieurs zones ennemies. Peu après, à 16 heures, les chasseurs reviennent, escortant des C47 qui parachutent le ravitaillement.
           La moitié du largage est tombée à l’intérieur des lignes ennemies, mais le bataillon récupère cependant de la nourriture, des munitions et des batteries radio. En début de soirée, des produits médicaux sont envoyés au bataillon par le 230th Field Artillery Bataillon : le matériel, contenant pansements, bandages, plasma et morphine, est placé dans des obus fumigènes dont le contenu a été remplacé. Du fait de l’obscurité et des ricochets, les obus ne sont pas retrouvés.

              Mortain4.jpg
               Matériel médical placé dans les obus

11 août : Le retrait ennemi.

         L’artillerie continue d’envoyer le matériel médical. Les six obus envoyés sont retrouvés mais les poches de plasma n’ont pas résisté à l’impact. Les mouvements de départ de l’ennemi vers l’est s’intensifient. Il débute son retrait. Grâce au rétablissement des communications avec le régiment et l’artillerie, le bataillon est en mesure d’infliger des dommages très importants sur les colonnes en retraite.
         L’aviation alliée écrase sans merci les colonnes allemandes. Ce massacre continue toute la journée. Durant la nuit, les principaux éléments de l’infanterie allemande se retirent. L’artillerie américaine pilonne toutes les routes existantes.


12 août : La relève.

          Vers 11h30, les premiers éléments de la 320th IR prennent contact avec la compagnie G. Les blessés sont rapidement évacués et de la nourriture est donnée. Le 1er bataillon du 119th IR passe par Mortain et rejoint la compagnie K. Le 2nd Bataillon du 120th IR est relevé à 13 heures, le 12 août. Le Bataillon a rempli sa mission, mais à un prix sanglant.

         Du 7 au 12 août, sur 950 hommes, le bataillon, désormais appelé le Bataillon perdu (The Lost Battalion), a perdu au total 277 tués, prisonniers et disparus, et seulement 376 hommes étaient encore en état de combattre.


           mortain.jpg
                        Poste de secours à Mortain

 

   Mortain1.JPG

 

 

Sources:
Stalingrad en Normandie, Eddy Florentin
http://www.oldhickory30th.com
http://www.30thinfantry.org

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 02:17

Cote 112 (Hill 112 ou Höhe 112)

                                                 IMG-0937.jpg

 

Unités participant aux combats de la Cote 112:

 

  43wessex        53welsh02       15DivFlash      11armdiv01     RTR cap badge

43rd Wessex ID     53rd Welch ID       15th Scottish ID     11th Armoured Div.        7th RTR

 

 

        1ss          9ss         10ss          12ss         272.ID

     1.SS.Pz.Div."LAH"    9.SS.Pz.Div.      10.SS.Pz.Div.   12.SS.Pz.Div."HJ"         272.ID

 

 

                              map1

                      Carte des combats de la Cote 112 (www.hill112.com)

         La Cote
112 est une petite hauteur située à environ 10 km au sud-ouest de Caen, dans une zone comprise entre la jonction de la D8 et la D36 et le village d’Esquay-notre-Dame. La Côte 112 était le point culminant entre l’Orne et l’Odon, dominant les deux vallées, d’où son importance stratégique.

          Sa prise initiale était prévue dans le cadre de l’opération Epsom, où l’objectif principal était d’encercler Caen en partant de l’ouest, en traversant l’Odon et l’Orne, puis tourner sur la gauche pour atteindre Bretteville-sur-Laize jusqu’au sud de la ville pour couper toutes les routes conduisant à Caen. L’opération Epsom a dû s’interrompue dès lors que les troupes alliées ont été stoppées sur cette colline. Il faudra plus d’un mois pour pouvoir contrôler définitivement la Cote 112.

 

          Le 26 juin 1944, au cours de l’opération Epsom, la 11th Armoured Division (11e division blindée) et la 15th Scottish Infantery Division, soutenues par l'artillerie navale, attaquent la Cote 112 défendue par les Allemands. Le 2nd Argyll and Sutherland Highlanders de la 15th Scottish a auparavant capturé intact le pont de Tourmauville situé sur le corridor écossais (Scottish corridor). Le lendemain, le flanc du corridor est sécurisé par les Britanniques de la 49th ID par la prise de Rauray. Les Ecossais du 2nd Argyll établissent une tête de pont sur la rive droite de l’Odon et se placent en position défensive. La 11th AD attaque de nouveau la Cote 112.

                 098

          A l’aube du 28 juin, une contre-attaque préparée par le Generaloberst Friedrich Dollmann dans la nuit se développe entre Mondraiville et Mouen. Elle tourne au massacre pour les Allemands qui doivent se replier. Le même jour, le 2nd Argyll libère Gavrus en prenant intact ses deux ponts. Le 23rd Hussards atteint Baron-sur-Odon, et en début d’après-midi, la 8th Riffle Brigade et les chars du 3rd RTR atteignent le sommet de la Cote 112. Le 44th  Royal Tank Regiment et l’infanterie du 2nd King’s Royal Rifle Corps prennent également la colline et le village d’Evrecy. Mais une contre-attaque de la 10.SS.Pz.Div. les oblige à reculer.

         Le 29 au matin, la 9.SS, la 10.SS, la 2.SS ‘Das Reich’, la 1.LSSAH, la 21.Pz.Div, la Panzer Lehr, puis la 12.SS ont reçues l'ordre d'attaquer le corridor écossais. Mais le constat de troupes désorganisées et l’action de l’aviation alliée ont cependant reporté l’attaque en début d’après-midi. Le matin, un officier de la 9.SS, en mission de reconnaissance et ayant sur lui les plans de l’attaque, est capturé. La contre-attaque allemande a lieu l’après-midi, mais le corridor écossais est tout de même sécurisé en fin de journée.  Le soir, par crainte d’une nouvelle attaque blindée des SS, les chars de la 11th AD sont retirés de la Cote 112 sous protection de l’aviation. Seul le 4th King’s Shropshire Light Infantry reste mais sera chassée par les Allemands dans la nuit qui reprennent alors la hauteur.

         Le 30 juin, le 4th King’s Shropshire repousse les contre-attaques des SS dans Baron-sur-Odon aidé par l’artillerie britannique. Le 2 juillet, le corridor écossais est entièrement sous contrôle.


                          109.jpg

                                                     Sherman sur la Cote 112

         

         Le 10 juillet, alors qu’une partie de Caen est libérée, est lancée l’opération Jupiter qui a pour objectif de prendre la Cote 112 et de traverser l’Orne. La colline est défendue par le II.SS.Pz.Korps. La 43rd Wessex ID attaque Maltot à l’aide de l’aviation et de l’artillerie, mais les SS les repousse et isolent quelques soldats britanniques dans le village. Les alliés doivent se replier. Les combats seront très violents les jours suivants.

         Le 15 juillet, l’opération Greenline est lancée dans la vallée de l’Odon. Le but est d'atteindre la Cote 112. Le 15th Scottish prennent Bougy et Esquay. Le 22, l’opération Express consiste en une offensive entre l’Orne et l’Odon et de prendre Maltot. Le village sera libéré le 23 juillet par la 129th Infantery Brigade de la 43rd  Wessex,  aidée du 7th RTR.

          Le 2 août, le II.SS.Pz.Korps quitte la Cote 112 pour être redéployée dans la région de Vire, les chars Tigre de la Schwere SS.Pz.Abt.102 étant retirés le 1er.

        La colline sera définitivement abandonnée par les Allemands de la 272.Infanterie Division le 4 août 1944.

           032jpg.jpg
       Canon britannique détruit à proximité de la Cote 112 (15.07.1944)

 
P8290028a    P8290012a
              Char Churchill sur la Cote 112                 Monument de la 43rd Wessex Division

 

                    P8290007a

                           Monument du 5th Dorsetshire Regiment

 

       P8290059a

    Stèle située dans le bois Calloué, Cote 112

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 22:29

         Juillet 1944. Caen n'est pas encore libéré. Le front s'est stabilisé depuis près d'un mois dans la région de Caen. L'opération Windsor, prélude à l'opération Charnwood visant à libérer Caen, consiste à prendre Carpiquet et son aérodrome.

        Le 4 juillet, dès 5 heures, les Chaudières et le North Shore attaquent le village occupé par une cinquantaine de S.S. Les troupes sont appuyées par un barrage d'artillerie de 248 canons appartenant aux régiments d'artillerie de campagne et des 408 mm et 380 mm des cuirassés Rodney et Roberts. A 8h30, le village est libéré. Pendant l'attaque de Carpiquet, le Royal Winnipeg a opéré une diversion en attaquant les hangars Sud.
       L'attaque vers les hangars Sud par le Royal Winnipeg est rapidement stoppée par le feu provenant des hangars et par trois chars Panthers enterrés, ainsi que par une casemate où sont retranchés des S.S.
Vers midi, les Queens doivent s'emparer des casernes. Après avoir nettoyé un blockhaus sur la route de Caen, ils sont bloqués par les tirs d'un canon 88 et des trois Panthers enterrés. L'attaque est suspendue.
Dans l'après-midi du 4, deux contre-attaques sont lancées par les blindés S.S., qui seront repoussées par l'artillerie et les Typhoons. Cependant, les Canadiens se replient. Au soir du 4 juillet, le village et la partie nord de l'aérodrome sont sous le contrôle des troupes canadienens.
      La situation est très instable. Les Canadiens peuvent être submergés à tout moment: au nord, vers Franqueville (en direction d'Authie); au sud, vers Verson où les Britanniques n'avancent pas; et à l'ouest vers Bretteville-sur-Odon.
     Dans la nuit du 5 au 6 juillet,  après un barrage d'artillerie allemand, les S.S. attaquent de Franqueville vers les positions du North Shore. L'attaque est stoppée net, et les attaques suivantes sont clouées sur place. Les S.S. se retirent. Le matin du 6, les S.S. contre-attaquent à nouveau, cette fois-ci accompagnés des Panzers. Les Chaudières subissent l'assaut, et les compagnies doivent reculer face à eux. Il faudra l'intervention des Shermans pour rétablir la situation.

        La dernière attaque pour prendre l'aérodrome aura lieu le 9 avec la prise des casernes par les Queens, appuyés par des chars. Les Chaudières, après un crochet vers Marcelet, atteignent les hangars Sud sans difficulté.

Forces en présence:

Canadiens
:
   The Royal Winnipeg Rifles
   The Queen's Own Rifles of Canada
   Le Régiment de la Chaudière
   The North Shore (New Brunswick) Regiment
   The Camerons Highlanders of Ottawa
   The Fort Garry Horse
Ces régiments appartiennent à la 3e division d'infanterie canadienne.

Allemands:
   Eléments du 25 SS Panzergrenadier Regiment et du 12 SS Panzer Regiment (unités appartenant à la 12 SS Panzer Division "Hitlerjugend")

Sources:
"Mourir à Caen", Albert Pipet, Presses de la Cité
http://www.normandie44lamemoire.com/fichesvilles/carpiquet.html
http://www.debarquement.com/glossaire/glossaire-200.php?dmxident=L25

                                             p010930.jpg

                          p012150.jpg

                              
dv3can-2.jpg
Mitrailleuse des Camerons
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